Le poisson zèbre

Un poisson zèbre en vadrouille

Sortez les baskets

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Merci aux CLM ( http://courirlemonde.org ) pour le pastiche.
On va tâcher de ne pas se vautrer dans la boue.

décembre 7, 2008 Posted by | Uncategorized | 16 commentaires

Merci Matt!


Sans doute la meilleure analyse de la situation en Géorgie et de ses racines profondes qu’il m’ait été donné de lire ces jours-ci. Et comme souvent, les meilleurs analyses sont de Matthew Rothschild, du Progressive.

août 12, 2008 Posted by | Uncategorized | 8 commentaires

Ils sont tous givrés

Sortir ce blog de sa torpeur pour râler contre Philippe Val et sa décision de virer Siné (avec qui je ne suis que rarement d’accord) pour une phrase que je ne trouve pas antisémite, ben ça m’emmerde. Ou alors fallait nous dire que Val ne supportait plus Siné et son matraquage permanent de la politique israëlienne. Cela n’aurait pas été un scoop remarquez bien!! Mais dans ce cas faut être honnête et pas faire le coup par peur du président. Désolée hein, mais c’est ce qu’on pense immédiatement! Parce que le père Siné, il en a sorti des autrement plus gratinées dans sa carrière!!!!!!!!!!

Ben dites donc je vois que tout le monde, et pas seulement moi, est fatigué, y compris à Charlie…. Pelloux aussi pète les plombs… Faudrait ptêt’ voir à se calmer et péter un coup parce que si c’est pour avoir un journal cucul la praline de plus, zéro intérêt.

juillet 16, 2008 Posted by | Uncategorized | 14 commentaires

Oui je sais, je suis en retard mais…

juin 5, 2008 Posted by | Uncategorized | 22 commentaires

Viiiiiiiite!!!!!!

Hé! Ho! Les parigots! Dépêchez-vous, vous n’avez plus que deux ou trois jours pour aller voir l’expo Louise Bourgeois à Beaubourg, chanceux que vous êtes!

Moi qui n’ai vu que des oeuvres dispersées dans différents musées en France ou aux Etats-Unis, je vous envie d’aller à la rencontre de cette sacrée bonne femme qui n’a ni la langue ni les ciseaux et burins dans sa poche! Bonne visite!

Mai 29, 2008 Posted by | Uncategorized | 4 commentaires

« La recherche publique travaille pour vous! »

Demain, Mardi 27 mai, les syndicats et Sauvons La Recherche appelle à un rassemblement des chercheurs, techniciens, ingénieurs et administratifs de la recherche, dans toutes les grandes villes de France. A Nice, nous serons à 10h30 sur la Place Masséna (angle de la rue Gioffredo) et nous distribuerons des tracts « La recherche publique travaille pour vous » en remontant l’avenue Jean Médecin.

Texte de l’appel niçois :

« Après le Pacte pour la Recherche et la loi LRU, nous voici face au démantèlement des organismes de recherche. Ces réformes non débattues sont imposées à notre communauté dans le cadre d’une politique de casse du service public de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche.

Dans une interview publiée dans le Monde daté du 21 mai, Valérie Pécresse Ministre de la recherche et de l’enseignement supérieur présente le projet de « vente à la découpe » du CNRS qui sera soumis à son prochain Conseil d’Administration. Dans cet article, la Ministre montre la volonté du Président de la République de réduire à un rôle subalterne l’organisme qui a permis aux scientifiques, malgré les restrictions budgétaires, de maintenir notre pays parmi les meilleurs en ce qui concerne la recherche scientifique. A la suite de cette publication, les organisations syndicales ont unanimement boycotté le Comité Technique Paritaire Ministériel de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche.»

Mai 26, 2008 Posted by | Uncategorized | 8 commentaires

Démolition programmée

Mai 22, 2008 Posted by | Uncategorized | 3 commentaires

Kentucky blues


Il y a près de 20 ans, j’ai passé un été à Louisville, Kentucky. Grâce à une bourse de ma ville universitaire d’alors, Montpellier, j’ai travaillé plus d’un mois dans une entreprise de chimie où je devais traduire des notices techniques de l’anglais au français, à destination de leurs succursales canadiennes.
Même si j’avais plusieurs fois séjourné aux Etats-Unis les années précédentes, ces semaines au Kentucky ont été très spéciales et m’ont sans doute marquée d’une façon toute particulière.

C’est notamment la première fois que j’ai réalisé que, contrairement à ce qu’on entend tout le temps, si les américains sont sympas au premier abord, ce n’est pas parce qu’ils sont « intéressés » (le leitmotiv européen radoté sans relâche de Stockholm à Nice).

Si c’était vrai, comment expliquer le premier contact avec le chauffeur de mon bus, avec qui j’ai discuté tous les jours par la suite, et dont je me souviens encore? Comment raconter l’accueil des gens de la boîte et les grosses parties de rigolade?

Comment oublier les concerts, les magasins de musique où j’ai découvert ceux qui allaient devenir mon groupe préféré, à savoir R.E.M., et puis les babas cool du coin, dont ma « famille d’accueil du week-end » qui se limitait à une avocate géniale fan des Grateful Dead et du Creedence Clearwater, qui arbora fièrement le minable Tshirt Tye-Dye que je lui ramenai l’année suivante?

Comment oublier le responsable des pompiers qui, TOUS LES MATINS, me rappelait de lui envoyer une caisse de Coca français, « parce que figurez-vous que le Coca-Cola n’a pas le même goût partout! » (je sais maintenant que ça vient plus du sucre utilisé que de la nature de l’eau…).

Mais le Kentucky c’est compliqué. C’est déjà le Sud, c’est la grande classe au « Meat Market », la boîte à la mode où les filles de 20 ans rivalisent de vulgarité dans leurs robes de pouffes et leurs maquillages Dallassiens. C’est la dame qui attend le bus et qui me dit « ah oui, Paris, la France… c’est où déjà, en Floride non? ».
Ce sont les relents racistes, très racistes même, qui font qu’une personne adorable, qui partage son travail, ses soucis et ses joies avec des collègues noires au travail, est capable d’interdire à son fils de fréquenter une « négresse », si tant est qu’il en aurait eu l’idée en étant élevé dans cette charmante famille.

Le Kentucky, terre de chevaux et de poissons chats, est un terrible mélange mais c’est aussi ça l’Amérique, en tout cas une partie.
Pourquoi je vous parle de ça aujourd’hui? A cause du vote démocrate je suppose, à cause du meeting de la National Rifle Association à Louisville, où les candidats républicains ont dégommé du démocrate comme au stand de tir de la foire. Et pourtant on ne peut pas faire sans le Kentucky, ou sans aucun autre état de l’Union.

En partant, je vous laisse avec le Boss, qui a décidé de rendre public son soutien à Obama car
« He has the depth, the reflectiveness, and the resilience to be our next President. He speaks to the America I’ve envisioned in my music for the past 35 years, a generous nation with a citizenry willing to tackle nuanced and complex problems, a country that’s interested in its collective destiny and in the potential of its gathered spirit. A place where « …nobody crowds you, and nobody goes it alone. »


(la suite sur le site de B. Springsteen: http://www.brucespringsteen.net/news/index.html )

Encore une fois, je suis profondément émue de voir que quelqu’un qui a bercé (au vrai sens du terme) tant de mes années de lycée et de facs soit aux côtés du phénomène Obama.

Désolée pour Woody Guthrie, mais je préfère la version du Boss, de « This land is your land » (les paroles sont dans le premier commentaire).

Mai 21, 2008 Posted by | Uncategorized | 7 commentaires

Pas beau? Envie de jouer quand même

Mai 17, 2008 Posted by | Uncategorized | 6 commentaires

Connaissez-vous les Kumeyaay?

Lorsqu’on visite San Diego, on ne pense pas forcément aux premiers habitants de la région. Et pourtant, les « native americans » étaient ici très nombreux, comme dans tout le pays. Les indiens Kumeyaay partageaient leur vie entre des campements d’été dans les montagnes et d’hiver, sur la côte. Ils n’habitaient pas les teepees des westerns ou des maisons en adobe mais des cabanes de branchages et bois. Chasse, pêche (poissons et coquillages à gogo dans l’océan tout proche) et culture de céréales rythmaient leur quotidien.

Les premiers contacts avec les Européens datent de 1540. L’explorateur espagnol Alarcon arrivait alors de l’intérieur des terres, tandis que le portugais Cabrillo débarquait par la mer en1542. Mais il fallut attendre 1768 pour que la première colonie permanente soit implantée à San Diego. En 1769, le père franciscain Junipero Serra construisit la première mission et parvint à convertir quelques autochtones.

Comme dans bien d’autres colonies du Nouveau Monde, la tolérance initiale des indiens vis-à-vis des nouveaux arrivants se transforma en résistance de plus en plus dure au fil des années. Cette résistance fut d’ailleurs alimentée et renforcée dans son efficacité par des indiens préalablement convertis au christianisme mais déçus par les colons.

Dans le même temps, les espagnols/mexicains étaient englués leur propre guerre civile, ou plus exactement dans le conflit les opposant à l’Espagne pour leur indépendance, ce qui encouragea les Kumeyaay à intensifier leurs raids en Californie du Sud.
Le Mexique gagna son indépendance en 1821 mais San Diego ne fut administré par le nouvel état qu’à partir de 1822. Les nouvelles lois mexicaines, et notamment celles concernant la propriété des terres, furent encore moins du goût des Kumeyaay, et on repartit pour un tour de raids et expéditions punitives.

En 1840, un anglais du nom de Sir Edward Belcher posa le pied sur le port de San Diego et se dit que décidément, cette ville un peu essoufflée serait bien facile à prendre, que ce soit par les indiens ou par d’autres européens. Tant qu’à faire, autant que ce soit par…. ? Oui, vous avez deviné. Ce qui est marrant, c’est que l’une des excuses des Américains pour déclencher la guerre avec le Mexique fut, justement, les mauvais traitements infligés aux indiens en Californie. Ça ne vous rappelle rien ? Mais c’est une autre histoire, on verra ça la prochaine fois.

Mai 16, 2008 Posted by | Uncategorized | 3 commentaires